Mieux gérer ses ressources financières en période de crise

Le contexte sanitaire en raison du COVID-19 a affecté profondément les finances de nombreuses personnes. Plusieurs entreprises ont fermé leur porte et sans savoir à quel moment elles pourront rouvrir. De plus, des milliers de travailleurs se sont retrouvés sans emploi du jour au lendemain et les revenus par ménage ont drastiquement dégringolé. Il est donc devenu plus difficile de faire face aux besoins quotidiens dans plusieurs familles et c’était presque une panique généralisée. 

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Pour y remédier, des mesures d’atténuation ont été pensées en vue d’alléger les peines et les souffrances de plusieurs personnes. Parmi elles, le soutien financier s’observe et se manifeste par l’allègement des rigueurs administratives en rapport avec les retards de paiement au sein des banques et d’autres institutions financières de la place. 

Vous découvrirez ici des astuces fiables pour mieux gérer vos finances en temps de COVID-19.

Comblez vos pertes de revenus

Des subventions financières ont vu le jour et visent à faire face aux dommages créés par l’avènement du COVID-19. Ce soutien est en direction des travailleurs et des autres employés sur qui les effets de cette pandémie sont tout simplement terribles. C’est le cas à Ottawa où le plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 a vu le jour. 

Les ressources prévues pour cette assistance iront aux personnes mises en quarantaine et feront office d’assurance-emploi. Pour y avoir accès, les cibles n’auront pas à faire face à de lourdes formalités et ne seront pas soumises à des mesures médicales strictes comme c’était le cas avant cette situation paralysante. 

Dans le même temps, une autre partie de ces fonds serviront à soulager aussi les victimes qui n’ont pas droit à l’assurance-emploi. Ces dernières pourront bénéficier de ce qu’on appelle la prestation canadienne d’urgence. Près de 2000 dollars iront vers les concernés pendant quatre mois consécutifs, et ce suivant les conditions suivantes :

  • Avoir arrêté son travail en raison du COVID-19 sans aucune situation atténuante (congés payés, soutien financier, etc.)
  • Être travailleur, mais mis à pied, isolé ou mis en quarantaine ;
  • Être parent travailleur ayant perdu son emploi, mais avec des charges familiales lourdes ;
  • Exercer sans avoir une garantie de salaire, car la situation économique en raison du covid qui ne le permet pas ;
  • Être travailleur sans assurance emploi. 

Il est important de préciser qu’il existe aussi d’autres crédits, prévus pour le mois de mai. Le crédit de TPS unique en fait partie. Les paiements vont prendre de l’ampleur tant chez les travailleurs célibataires que ceux qui sont en couple. Pour ceux qui ont des enfants, il sera question d’un supplément de 300 dollars. 

À noter que tous ces crédits ne seront pas suivis d’intérêt ni d’autres charges allant dans ce sens. Outre ces mesures de soutien aux ménages, d’autres formes d’assistance ont aussi vu le jour et permettent d’alléger les souffrances des travailleurs et salariés. Faites un tour sur le web pour en savoir plus.   

Mettez à jour votre déclaration de revenus 

Un délai de rigueur est désormais instauré et permettra aux divers contribuables de mettre à jour leur déclaration de revenus. C’est le 30 avril qui est la date butoir pour cela. Le 15 juin est le délai à ne pas dépasser pour les travailleurs indépendants et pour les associés. Aucune charge ne sera ajoutée sur la redevance des contribuables qui tarderaient à solder. Cette disposition est applicable tant aux acomptes provisionnels qu’aux soldes à payer. 

Soumettre la déclaration de revenus dans les délais impartis est toujours préférable. Les familles qui doivent bénéficier du crédit pour la TPS/TVH ou qui doivent être prises en compte par la Prestation canadienne pour enfants ont aussi un délai à respecter : le 1er juin. Plus vous tarderez à effectuer votre déclaration de revenus, votre paiement se fera plus tard. Soyez prévenants et prenez très tôt vos dispositions. 

Prenez contact avec une institution financière

Les plus grandes institutions financières du pays ont pensé à des mesures d’accompagnement pour soulager au maximum les victimes de cette situation sanitaire mondiale. C’est l’exemple de la grosse marge accordée qui s’étend jusqu’à 6 mois sur les paiements de mensualités au moment des hypothèques. 

Un programme d’achat de prêts hypothécaires assurés fut également instauré et permet un meilleur regroupement des prêts non assurés. Cette disposition légale qui se fait soutenir par une loi nationale sur l’habitation. Une stratégie qui donne la possibilité aux banques de détenir plus de liquidités qu’elles pourront utiliser sur les marchés en guise de prêts tant aux particuliers qu’aux sociétés. 

Faites plus attention à votre manière d’épargner

Vos épargnes doivent être le dernier recours pour faire face à vos besoins. Ne puisez pas dedans de manière anarchique. Soyez plus rigoureux envers vous-même envers vos ressources et priorisez vos dépenses. Faites la part des choses, vos épargnes d’urgence après celles du CELI. Ainsi, vous limitez au maximum les conséquences fiscales qui accompagneront cet état de choses. 

Vos fournisseurs deviennent plus flexibles, bénéficiez-en !

Toronto Hydro et Hydro-Québec ont prévu des allègements pour la fourniture à l’électricité. Cette forme d’aide est en direction des particuliers et des entreprises en général et permet de leur faciliter l’accès à l’énergie électrique dans un contexte sanitaire fragilisant. 

Les suspensions de la fourniture d’électricité pour ceux qui ne s’acquittent pas des frais que cela leur impose sont différées dans le temps. Il n’est plus question d’être strict et si rigoureux dans le traitement réservé aux unités qui doivent de l’argent. 

Les compagnies de télécommunications et de voyage ont fait de même. Les modalités de paiement et les pénalités en rapport avec ces services ont été revues pour moins causer de tourments à la clientèle.

Pour finir, revoyez vos dépenses et n’effectuez que celles dont l’urgence et la nécessité sont extrêmes. Les futilités et autres dépenses accessoires doivent être revues et délaissées carrément au besoin. En période de crise, il est important de penser d’abord à votre survie, mettez une pause aux dons et aux autres aides que vous portez auparavant à des cibles bien précises. Vous en aurez sûrement besoin. 

Ressources:

https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.html

https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/03/le-gouvernement-du-canada-annonce-des-mesures-supplementaires-pour-continuer-de-consentir-des-prets-aux-consommateurs-et-aux-entreprises-du-canada.html